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Made By Dyslexia : une banque de sperme qui va vous étonner.

Le point commun entre Steve Jobs, John Lennon et Albert Einstein ? Ce sont tous des hommes d’exception, certes. Mais surtout, ils sont tous dyslexiques. Et ce sont loin d’être les seules personnalités à être dans ce cas. Pourtant, seul 3 % des gens considèrent la dyslexie comme autre chose qu’un désavantage. C’est pour changer notre regard sur cette différence qu’a été fondé l’association Made By Dyslexia.

Pour célébrer son lancement, l’organisation a fait appel à l’agence Y&R London qui a imaginé l’installation de la toute première banque de sperme dyslexique au monde. Le but de cette (fausse) institution est d’intriguer les passants pour susciter le dialogue et l’ouverture à propos de la dyslexie. Le point de départ est ici de montrer et de faire comprendre à tous, à l’aide de génies connus et reconnus, que la dyslexie n’est pas un désavantage et qu’elle peut au contraire contribuer à forger des esprits créatifs, qui poseront un regard novateur sur le monde. On en viendrait presque à penser qu’il faut être dyslexique pour connaitre le succès ! Et en parlant de succès, Made By Dyslexia a reçu le soutien de Richard Branson, le célèbre entrepreneur britannique et milliardaire qui a fondé le groupe Virgin… et qui est bien évidemment dyslexique.

Si cela peut sembler anodin et ne servir qu’à appâter le chaland, recréer une banque de sperme est en réalité un symbole fort.  En effet, il y a quelques années encore, de nombreuses banques de sperme n’acceptaient pas les semences des personnes dyslexiques. De plus, au-delà du fait que la grande majorité des gens perçoivent la dyslexie comme un désavantage uniquement, les dyslexiques eux-mêmes (neuf sur dix) affirment se sentir stupides, énervés ou embarrassés à cause de leur dyslexie. Autrement dit, il y a encore du chemin à faire.

Au-delà de cette opération de lancement, l’association mettra donc des outils en place afin d’améliorer la perception et la compréhension que l’on a de la dyslexie, qui touche 10 % de la population. Made By Dyslexia a également sorti un rapport sur le sujet : « Connecting the Dots – Understanding Dyslexia ».

Bref, cette opération de communication originale sonne comme le début d’une grande aventure jalonnée de défis, que Made by Dyslexia semble bien déterminée à relever.